Et si les produits laitiers n’étaient pas nos amis pour la vie ?
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes se découvrent une intolérance aux produits laitiers. Les symptômes sont multiples :
- Transit accéléré
- Boutons
- Rhumes chroniques
- Glaires
- Terrain allergique développé
- Arthrose
Nous pouvons vivre plusieurs mois et même années sans se rendre compte que notre consommation de produits laitiers fatigue notre organisme. D’un point de vue physiologique, les organismes ayant du mal à digérer les produits laitiers sont dépourvus de l’enzyme lactase (utilisée pour digérer le lactose). Ainsi, les produits laitiers sont mal assimilés, ils évoluent dans notre organisme sous forme de « déchets » que l’on appelle mucosité. Ces mucosités chercheront à sortir par nos organes : diarrhée, boutons, rhume, glaire, bronchite, kyste…
Il faut savoir que l’allergie au lait est différente. Dans ce cas, la consommation de produits laitiers est fortement déconseillé et les symptômes sont plus importants. Lors d’une allergie, c’est votre système immunitaire qui se met en place.
Les produits laitiers sont aussi précurseur d’acidité. Pour les assimiler notre organisme devra utiliser de nombreux minéraux permettant d’apaiser le feu de l’acidité. (dans ces minéraux nous retrouvons notamment le magnésium, le potassium, mais aussi le calcium). Une consommation excessive de produits laitiers entraine alors une déminéralisation et une acidification de l’organisme. C’est un cercle vicieux car le calcium que nous avons stocké dans notre organisme sera utilisé pour « tamponner » l’excès d’acidité apporté par les produits laitiers. On tourne en rond et l’assimilation de produit laitier, n’est en définitive pas vraiment apporteur de calcium. Ceci peut alors se traduire par des problèmes d’arthrose, des calculs rénaux, de fatigue, d’ostéoporose, d’eczéma,…
Il est vrai qu’au fil du temps la qualité du lait que nous utilisons dans notre alimentation s’est appauvri. L’agriculture étant devenue une agriculture de masse, nous retrouvons dans le lait des antibiotiques, des hormones de croissance, les vaches laitières ne sont pas celles qui sont en meilleure santé et tout cela se retrouve dans leur lait que nous consommons.
Enceinte et sans produit laitier, suis-je en carence de calcium ?
La carence en calcium est assez rare puisque celui-ci se retrouve dans de nombreux nutriments. La nature est également très bien faite, lorsque vous êtes enceinte, votre corps fait en sorte d’assimiler davantage le calcium pour vous et votre futur bébé. Ainsi, le fœtus puisera dans votre calcium pour le bon développement de son ossature.
Pour une meilleure assimilation de calcium, une composante est très importante, c’est la vitamine D. En effet, celle-ci joue un rôle dans l’assimilation du calcium au niveau de l’intestin. Ainsi une carence en vitamine D peut expliquer une carence en calcium. Cette vitamine indispensable se sécrète grâce au soleil de mai à Octobre mais de nombreuses personnes en sont carencé. N’hésitez donc pas à prendre une complémentation en vitamine D si votre médecin ou votre sage-femme jugent que vous en avez besoin.
Où trouver le calcium ?
– Dans les sardines
– Dans les oléagineux : amandes, noix, noisettes
– Dans les céréales semi-complètes ou complètes
– Dans le sésame (vous pouvez utiliser du gomasio à base de sésame qui est une bonne alternative au sel)
– Dans les légumes frais : choux, brocolis,…
– Dans les légumineuses